Contes et légendes

Quand les landes des Monts d’Arrée accueillent les fées, les elfes et les korrigans du monde entier, c’est sous le signe de la bonne humeur et de l’authenticité ! On peut y découvrir ou redécouvrir la magie d’un monde enchanté et se balader au cœur de paysages naturels uniques en Bretagne.

 

Sous des ciels toujours changeants, les sommets de l’Arrée entourent le marais du Yeun Elez et le Lac Saint Michel devenant marécage. Cette contrée sauvage du cœur du Finistère génère, au fil des siècles, un patrimoine oral unique.

 

Ce lieu vide, cette échine de la Bretagne balayée par les vents, ce marais tourbeux a alimenté l'imaginaire des hommes et servi de cadre à de nombreuses légendes, le plus souvent en lien avec le thème de la mort.


Berceau de nombreuses légendes bretonnes, c’est là que se situent les contes de L'Ankou, ce conducteur des morts vers l’au-delà, et des lavandières de nuit, des korrigans et autres êtres venus du fonds des âges, qui restent bien présents à l'esprit des conteurs de la Montagne qui entretiennent des relations singulières avec les personnages de contes et légendes.


L'Ankou

« Le grand faucheur », figure emblématique de la Basse-Bretagne, c’est celui qui annonce la mort. Représenté sous forme d’un squelette drapé d’un linceul ou d’un manteau noir, coiffé d’un large feutre noir, les cheveux longs et blancs, il porte une faux dont le tranchant est tourné vers l’extérieur.

C’est le dernier mort de l’année de la paroisse qui emporte les défunts dans sa charrette aux essieux grinçants « Karrig an Ankou ».

Différentes représentations de l’Ankou sont présentes dans les édifices religieux (danses macabres…).

Anatole Le Braz dans « La légende de la mort en Basse-Bretagne » y relate les légendes et contes qui se rapportent à cette croyance.


La Forêt de Huelgoat

Aux portes des Monts d'Arrée, la forêt de Huelgoat compte également de nombreuses légendes.

 

Au cours des siècles, la forêt a développé une tradition de mythes et de légendes, née de l'imagination des hommes. Nos ancêtres avaient l'habitude de peupler les forêts de créatures qu'engendraient leurs rêves, leurs peurs, leurs croyances.